On parle souvent du « changement climatique », du « réchauffement climatique », ou encore du « dérèglement climatique », qui sont à mon sens trois appellations justes, cette page propose d’expliquer simplement quels sont ces changements du système climatique.
Pour traiter ce sujet, je propose de reprendre les principales conclusion du 5ème rapport du GIEC.
Le rapport de synthèse – Résumé à l’intention des décideurs est disponible ici.
Le GIEC, principal organe d’évaluation du changement climatique
Le GIEC est le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat. il a été créé en 1988 par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme sur l’Environnement des Nations Unies (PNUE).
Le rôle du GIEC est de synthétiser les travaux publiés chaque année par des milliers de chercheurs qui analysent les tendances et les prévisions du climat à l’échelle mondiale. Cela permet d’apporter la connaissance du sujet aux décideurs afin de prendre leur décisions en connaissance de cause.
Le GIEC a jusqu’ici établi 5 rapports d’évaluation. Le dernier en date a été adopté en novembre 2014. Un 6ème est actuellement en cours.
Un constat général alarmant
Le GIEC introduit son résumé de la manière suivante : « L’influence de l’homme sur le système climatique est clairement établie et, aujourd’hui, les émissions
anthropiques (dues à l’activité humaine) de gaz à effet de serre sont les plus élevées jamais observées. Les changements climatiques récents ont eu de larges répercussions sur les systèmes humains et naturels. «
Le changement climatique est donc un fait réel, il est responsable au moins en grande partie de l’activité humaine, et ses conséquences ont un impact sur l’espèce humaine, les espèces non humaines et le monde naturel.
La température à la surface de la Terre augmente de manière conséquente
Les conclusions du GIEC indiquent un « réchauffement du système sans équivoque ».
Depuis les années 1950, des changements sans précédents depuis des décennies voire des millénaires ont eus lieu : « l’atmosphère et l’océan se sont réchauffés, la couverture de neige et de glace a diminué, le niveau des mers s’est élevé et les concentrations de gaz à effet de serre ont augmenté« .
Entre 1880 et 2012, la moyenne globale de la température de surface du globe a augmenté de 0.85°C.
Incidences du réchauffement sur les phénomènes extrêmes
Depuis 1950, des changements ont été constatés en ce qui concerne les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes, certains sont directement attribués à l’activité humaine :
- La diminution des extrêmes de froid (journées et nuits froides).
- L’augmentation des extrêmes de chaleur (journées et nuits chaudes).
- La hausse des niveaux extrêmes de pleine mer.
- La multiplication des épisodes de fortes précipitations dans diverses régions.
Une tendance générale du changement climatique inquiétantes
La tendance climatique est la suivante : un réchauffement global, des périodes chaudes de plus en plus fréquentes, des épisodes de précipitations fortes ou abondantes de plus en plus fréquents et intenses dans certaines régions.
Ce sont les océans, en se réchauffant, qui emmagasinent la grande majorité du surplus d’énergie dans le système climatique.
Les glaciers du monde entier ont tendance à fondre, ce qui, cumulé à la hausse des températures des océans, élève le niveau des mers.
L’activité humaine en cause
La conclusion des études du GIEC sur la cause de ce changement climatique est la suivante :
« Les émissions anthropiques de gaz à effet de serre, qui ont augmenté depuis l’époque préindustrielle en raison essentiellement de la croissance économique et démographique, sont actuellement plus élevées que jamais, ce qui a entraîné des concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone, de méthane et d’oxyde nitreux sans précédent depuis au moins 800 000 ans. Leurs effets, associés à ceux d’autres facteurs anthropiques, ont été détectés dans tout le système climatique et il est extrêmement probable qu’ils aient été la cause principale du réchauffement observé depuis le milieu du XXe siècle ».
Ce changement brusque de la composition de l’atmosphère est expliqué sur la page L’ère pré-industrielle, une tournant climatique.
Des conséquences graves pour le vivant
Le GIEC prévient que si elles se poursuivent, ces émissions de gaz à effet de serre auront pour conséquence un réchauffement supplémentaire ainsi qu’une modification durable du système climatique. Cette modification augmentera la probabilité de conséquences graves, généralisées et irréversibles pour les populations et les eco-systèmes.
Les projections prévoient dores et déjà au cours du 21ème siècle :
- Une augmentation de la température à la surface de la planète.
- Une augmentation de la fréquence et de la durée des vagues de chaleur.
- Des précipitations extrêmes plus intenses et plus fréquentes dans de nombreuses régions.
- Un réchauffement et une acidification des océans.
- Une élévation du niveau moyen des mers.
* Il est cruciale désormais de s’intéresser à la solution : la permaculture.
On fera de plus en plus de barbec et on s’achetera de moins en moins de fringues.et puis… plus la peine de se barrer se faire dorer les boules a l’autre bout du monde si il fait 28 a Noel !
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