Accélérer le progrès et la médecine ou revenir vers notre continuum ?

Un article de futura-science titre sans la médecine, notre espérance de vie naturelle serait de 38.7 ans.

On y apprend que des chercheurs ont mis au point une méthode pour calculer l’âge théorique maximal des animaux en étudiant  « la densité d’îlots CpG, des zones de l’ADN non codantes qui sont des promoteurs de la méthylation de l’ADN ». Une insulte de plus de la science moderne conventionnelle faite à la complexité du vivant.

Puis, qu’ « avec cette méthode, la plupart des espèces voient leur durée de vie fortement augmenter ». La plupart des cas ne fonctionnent pas donc, mais la méthode n’est pas remise en question visiblement. Ensuite, on calcule que la durée de vie de « l’homme moderne » est de 38 ans. Et donc que comme notre espérance de vie actuelle en France est d’environ 83 ans, et que ça ne peut pas être la méthode qui est mauvaise, « il s’agit d’une exception liée au progrès de la médecine et des modes de vie ».

Il faudrait donc croire que c’est notre mode de vie moderne – vivre entassés dans des villes de béton, avec des milliers d’ondes qui nous transpercent le corps, en mangeant de la nourriture non adaptée, en travaillant sous stress toute sa vie, en respirant la pollution, en étant complètement déconnectés de la nature, en se bourrant de produits chimiques – qui nous permette, entre autres, de vivre aussi longtemps.

Le « progrès », la civilisation, nous conduisent à vivre dans des environnements extrêmement toxiques, on parle de plus en plus de maladies de civilisation. Plutôt que de remettre cela en cause, nous nous en référons, pour les plus riches du globe, à la médecine moderne qui, à coup de traitements chimiques, nous maintiendrait en vie jusqu’à 83 ans.

Bref soyons un peu plus sérieux, et imaginons quelle pourrait être notre espérance de vie si nous étions restés dans notre continuum (si nous vivions encore dans un contexte adapté, naturel, prévus pour nous comme pour les centaines de milliers de générations précédentes)… Loin du progrès et de la médecine donc, à manger les produits originels de la nature dont notre corps a besoin, à respirer un air de qualité, à vivre en harmonie avec le vivant, à respecter les lois de la nature depuis l’accouchement jusqu’à l’âge adulte, à vivre en communauté, dans le moment présent, sans stress ni conflits. N’est-il pas évident que nous vivrions bien plus longtemps qu’aujourd’hui, qui plus est dans le bien-être et la santé ? Peu importe que l’humanité et la société soient malades depuis des milliers, voire des millions d’années, cela ne doit pas être une excuse pour accepter notre condition actuelle.

C’est trop facile de vanter les mérites du « progrès » et de la médecine moderne, alors que cela fait plus de 10 000 ans que nous détruisons massivement la nature et donc nos bonnes conditions de vie. La médecine et le « progrès » tentent, du moins officiellement, de compenser tout ce qu’ils nous ont fait perdre, c’est-à-dire la santé, le bien-être, la longévité. En vain.

Quand on connait des personnes qui ont vécu dans des tribus reculés au fin fond de forêts primaires, et qu’ils y ont vu des humains dans la joie, sans maladie aucune, et dont les doyens avaient plus de 130 ans et étaient en parfaite santé physique et mentale, on ne peut que voir tous les biais et la malhonnêteté de ce genre d’étude. Inutile de préciser que ces humains n’étaient pas en quête du bonheur, de la santé, du bien-être, ils l’avaient. Ils n’avaient pas besoin de développement personnel, de cure de jouvence, de régimes, de traitements, d’anti-dépresseurs, d’alcool, de bouffe cuite, de drogue, de violence, d’adrénaline, de pulsions désespérées de sexe et d’amour.

Penser que le « progrès » et la médecine ont amélioré nos vies et ont augmenté notre espérance de vie et s’en réjouir, c’est être une poule en cage ravie que les derniers traitements antibiotiques rallongent notre durée de vie captive, ou être une plante dans un champs monoculturel ravie que les nouveaux pesticides nous permettent de croître tant bien que mal. Autant pour la plante pesticidée, que pour la poule en cage, que pour l’humain moderne, il y a une autre réalité, une autre façon de faire pour vivre plus longtemps, en santé et dans le bien-être. Il y a une autre voie que celle dans laquelle nous nous engluons.

Ce n’est surement pas pour rien que le courant « hygiéniste » / « vitaliste »  qui propose un retour vers des modes de vies plus proches de la nature, non chimiques, avec une alimentation crue, moins stressantes, loin des villes, prend de plus en plus d’ampleur.

Il ne faut pas craindre un effondrement de notre civilisation, mais espérer qu’il puisse arriver à temps, et mettre en place des systèmes régénératifs, efficaces, éthiques, autonomes, sains, à la place.

Si un jour nous sortons de l’élevage intensif dans lequel nous sommes à travers le système actuel, et que nous retrouvons les vies que nous sommes censées mener, alors il y a fort à parier que nous retrouverons une partie de la santé, du bien-être et de la longévité que nous avons perdus depuis des centaines de générations. C’est cela la seule chose que nous devons mettre en place pour les générations futures, et ça commence par faire enfin confiance à la vie, la vraie, et ce qu’elle a prévu pour nous !

Parce que notre lien avec le continuum est rompu dès les premiers instants de la vie, et que notre capacité à vivre dans le bien-être disparaît alors, intéressons-nous aux travaux de Jean Liedloff sur le concept du continuum : https://apprendreaeduquer.fr/le-concept-du-continuum-vers-une-parentalite-naturelle/

Parce que nous nous trompons dès la naissance, et que cela engendre des sociétés malades, dépendantes de la médecine moderne, guerrières et patriarcales, intéressons-nous aux travaux de Michel Odent sur la naissance physiologique et les besoins essentiels de la femme qui accouche : https://www.youtube.com/watch?v=EY7NI0IAldA

Parce que notre société agricole détruit le vivant et ne permet pas de mettre en place des sociétés propices à l’humain, intéressons-nous à la permaculture :  http://www.permaculture-sans-frontieres.org/fr/synthese-definitions-permaculture  

Parce que nous ne sommes pas adaptés à l’alimentation cuite et que cela engendre la plupart de nos pathologies physiques, mentales, émotionnelles, et spirituelles, intéressons-nous aux travaux de Dominique Guyaux : http://www.guyaux.fr/l%27%E9loge%20du%20cru/index.htm

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