

• risque potentiellement réduit d’exposition à des sujets infectés encore asymptomatiques ;
• stigmatisation potentiellement réduite des personnes portant un masque pour éviter d’infecter autrui (lutte à la source) et de celles qui s’occupent de patients atteints de la COVID-19 dans des contextes non cliniques ;
• impression donnée aux gens de contribuer à stopper la propagation du virus ;
• occasion de rappeler à la population les autres mesures à respecter (veiller par exemple à l’hygiène des mains, ne pas se toucher le nez ou la bouche) – l’effet inverse étant toutefois aussi possible (voir ci-dessous) ;
• effets socioéconomiques potentiels. Face à la pénurie mondiale de masques chirurgicaux et d’équipement de protection individuelle, le fait d’encourager les gens à fabriquer leurs propres masques peut contribuer à l’initiative personnelle et à l’intégration communautaire.
La production de masques non médicaux peut être une source de revenu pour ceux qui sont en mesure de les fabriquer dans leur communauté. Les masques en tissu peuvent aussi offrir un moyen d’expression culturelle propre à favoriser l’acceptation des mesures de protection en général. La réutilisation sans risque des masques en tissu permettra de réduire les coûts et le gaspillage. »
Il est donc clairement affiché que, malgré le fait qu’il n’y ait pas plus de raison de penser que les masques sont utiles plutôt qu’inutiles, ces derniers permettent plutôt de faciliter « l’intégration communautaire », d’offrir un « moyen d’expression culturelle », de réduire la « stigmatisation » ou encore de faire bonne « impression ». Cela n’est donc pas du tout une mesure sanitaire, mais bien une nouvelle norme qu’il faut respecter au risque de ne plus être intégrer socialement. Est-ce réellement d’une humanité masquée dont nous voulons ?
Par ailleurs, bon nombres de médecins, et cela est désormais confirmé par l’expérience de chacun, ont tout de suite prévenu quant aux risques du port du masque. Dès le 18 mai 2020, le neurochirurgien Russel Balylock synthétisait une série d’études sur le port du masque pour avertir de ses effets négatifs sur la santé : du maux de tête au céphalée, résistance accrue des voies respiratoires, accumulation de dioxyde de carbone ou complications graves qui peuvent mettre la vie en danger.
• risque potentiellement accru d’autocontamination dû au fait de manipuler un masque facial puis de se toucher les yeux avec des mains contaminées ;
• autocontamination possible si un masque non médical humide ou sale n’est pas remplacé, favorisant ainsi la prolifération de microorganismes ;
• mal de tête et/ou difficultés respiratoires possibles selon le type de masque utilisé ;
• lésions cutanées faciales, dermite irritative ou aggravation de l’acné en cas de port fréquent et prolongé du masque ;
• difficulté de communiquer clairement ;
• sensation possible d’inconfort ;
• fausse impression de sécurité pouvant conduire à un respect moins scrupuleux des mesures préventives qui ont fait leurs preuves comme la distanciation physique et l’hygiène des mains ;
• port du masque mal supporté, notamment par le jeune enfant ;
• problèmes liés à la gestion des déchets ; l’élimination sauvage des masques peut entraîner une augmentation du volume des déchets dans les lieux publics, présentant un risque de contamination des préposés au nettoyage des rues et des risques pour l’environnement ;
• difficultés de communiquer en cas de surdité et de dépendance de la lecture labiale ;
• désavantages et difficultés liés au port du masque éprouvés par les enfants, les personnes atteintes de troubles mentaux ou de déficiences développementales, les personnes âgées atteintes de déficiences cognitives, les asthmatiques ou les personnes souffrant d’affections respiratoires chroniques, les personnes ayant récemment subi un traumatisme facial ou une intervention chirurgicale orale ou maxillofaciale, ainsi que celles qui vivent dans un environnement chaud et humide. »
Le risque bénéfices / risques semble tout de même assez léger. Et, alors qu’ils étaient interdits en plein milieu de l’épidémie, ils sont désormais obligatoires alors que l’épidémie ne fait plus que quelques morts par jour.
