L’homme, à travers ses diverses activités, rejette des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Cela renforce l’effet de serre naturel déjà présent à la surface de la Terre. Conséquence, depuis l’ère pré-industrielle, le climat se réchauffe et se dérègle de manière brutale et imprévisible. Le vivant, dont les hommes, sont dangereusement impactés.
L’effet de serre et les gaz à effet de serre
L’effet de serre, c’est en fait l’ensemble des gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère, qui laissent passer les rayons du soleil jusqu’à la surface de la Terre, mais qui bloquent le rayonnement infrarouge émis en retour par la surface de la Terre vers le ciel : l’effet de serre réchauffe la température à la surface de la Terre.
Les gaz naturels à effet de serre sont la vapeur d’eau (H2O), le gaz carbonique (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), l’ozone (O3) et bien d’autres. Les gaz à effet de serre « industriels » (artificiellement fabriqués par l’Homme) sont par exemple les halocarbures ou l’hexafluorure.
L’effet de serre dit naturel (qui n’est pas causé pas les activités humaines), est constitué par la vapeur d’eau (55%), les nuages (17%) et les autres gaz (28%), principalement le CO2. L’effet de serre dit additionnel (causé par les activités humaines), est produit par le CO2 (55%), le méthane (15%), les halocarbures (10%), le protoxyde d’azote (5%) et l’ozone (10%).
Les gaz à effet de serre ainsi que le phénomène d’effet de serre sont expliqués plus en détail dans l’article ici.
L’ère pré-industrielle, le tournant climatique
Historiquement, le climat a toujours varié pour diverses raisons naturelles, tout comme la concentration de CO2 dans l’atmosphère (oscillant entre 180 partie par million (ppm) et 290).
Or, cette concentration de CO2, qui était d’environ 280 ppm (soit une période « haute » en termes de concentration de CO2) à l’aube de l’ère pré-industrielle (vers 1750) a explosé et est passée à 400 ppm en 2013, soit un niveau jamais atteint depuis 1 million d’années. D’autres gaz à effet de serre comme le méthane connaissent la même trajectoire.
Ces émissions sont dues aux activités humaines : consommation de combustible fossile, fait de brûler de grandes surfaces de forêt pour en faire d’autres usages, ou encore élevage intensif de bétail qui rejette du méthane.
Environ 40 milliards de tonnes de CO2 sont émises chaque année dans l’atmosphère (sans compter les autres gaz donc), ce qui a pour conséquence la pollution des milieux naturels, mais aussi le réchauffement de l’atmosphère et le derèglement du climat.
Le lien entre les activités humaines, les gaz à effet de serre et le réchauffement de la Terre est expliqué plus en détail dans l’article ici.
Conséquences des activités humaines, le climat se dérègle
D’après le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), l’influence de l’Homme sur le système climatique est clairement établie, et les changements climatiques récents ont eu de larges répercussions sur les systèmes humains et naturels.
Tout d’abord, la planète se réchauffe : entre 1880 et 2012, la moyenne globale de la température à la surface du globe a augmenté de 0.85°C. Cela entraîne notamment une augmentation des extrêmes de chaleur, la hausse des niveaux extrêmes de pleine mer, ou encore la multiplication des épisodes de fortes précipitations dans diverses régions.
Par conséquent, la tendance climatique est la suivante : un réchauffement global, des périodes chaudes de plus en plus fréquentes, des épisodes de précipitions fortes ou abondantes de plus en plus fréquents et intenses. Les glaciers du monde entier ont également tendance à fondre, ce qui, cumulé à la hausse des températures des océans, élève le niveau des mers.
Les projections du GIEC prévoient au cours du 21ème siècle : une augmentation de la température à la surface de la planète, une augmentation de la fréquence et de la durée des vagues de chaleur, des précipitions extrêmes plus intenses et plus fréquentes, un réchauffement et une acidification des océans, une élévation du niveau moyen des mers.
Ces dérèglements climatiques sont expliqués plus en détail dans cet article, ici.
Ces changements climatiques, conséquences de notre société de consommation, renforcent la crise écologique (destruction des espèces, pollutions des milieux naturels et non naturels, sur-extraction des ressources…) et la crise globale dans laquelle nous sommes plongés.
* Il est cruciale désormais de s’intéresser à la solution : la permaculture.